S’il est vrai que vous ne pouvez pas agir sur le prix de l’énergie de chauffage, par contre vous devez agir sur la quantité consommée.
Plusieurs leviers sont à votre disposition.
D’abord souciez vous du rendement de la chaudière collective de votre copropriété. Une chaudière ancienne (plus de 15 ans) aura en général un rendement global d’environ seulement 60%. Comparée à des chaudières modernes, équipées de régulation automatisée, la perte est supérieure à 25%. Si c’est le cas, ce sera un des postes prioritaires de la rénovation énergétique de votre copropriété.
Ce point vérifié, faites ensuite optimiser la gestion de la chaudière. Le contrat de l’exploitant doit être passé à la loupe : optimiser la consigne de température de réglage de la chaudière. La température délivrée dans les appartements ne doit pas être supérieure à 19°C. Vous constatez des écarts importants entre les appartements ? C’est que le réseau est mal équilibré, peut être même emboué (dépôt de boues dans les canalisations) : un désembouage régulier est facteur d’économies importantes.
Toutes les clauses du contrat d’exploitation du chauffage doivent être vérifiées et remises en cause (lire nos articles à ce sujet). Bien sûr, ces actions doivent être menées de pair avec la rénovation énergétique (isolation, ventilation) de votre copropriété.
Il est temps enfin, de penser à l’individualisation des charges : C’est désormais obligatoire pour tout immeuble chauffé collectivement, et en plus c’est équitable. Vous économiserez plus de 20% dès la première année, grâce aux RFC et à l’installation de robinets thermostatiques. Ce serait dommage d’attendre plus longtemps, et c’est même la première étape de toute rénovation énergétique !
Ainsi, de la chaudière à l’individualisation, en passant par la renégociation du contrat d’exploitation, ce sont plus de 40% d’économies que vous constaterez à la fin de l’hiver.
