Certains syndics revendiquent haut et fort de n’être que le gestionnaire des parties communes. Les copropriétaires ne s’en contentent pas.
D’autres syndics ont compris que ce mode de gestion appartient au passé.
En effet les copropriétaires attendent de leur gestionnaire qu’il les aide à faire baisser leurs charges, d’autant que pouvoir afficher des consommations maîtrisées, est une des clés de la valorisation d’un patrimoine immobilier.
Par ailleurs, la Loi de Transition Energétique rend incontournable la question de la maîtrise des énergies d’une copropriété, maîtrise qui concerne les syndics à double titre : baisse des charges et revalorisation du patrimoine de leurs clients.
Alors, décider de prendre vraiment à bras le corps la baisse des charges, c’est évidemment mettre en place une surveillance dynamique et incitative des consommations d’énergie. Fini évidemment les répartitions aux tantièmes. Bienvenue à l’individualisation et aux compteurs communicants. Mise en place de l’individualisation des charges de chauffage grâce à des RFC télérelevés. Incitation des copropriétaires à adopter le service de quittances individuelles qui accroissent la sensibilisation des occupants. Adoption des services de détection des fuites ou des autres anomalies de consommation d’eau.
La gestion maîtrisée des consommations permet des économies de charges de plus de deux cents cinquante euros par an en moyenne par appartement. Elle valorise l’image du syndic et lui simplifie la vie car une telle gestion est basée sur les nouvelles technologies de communication ainsi que les systèmes experts et automatisés du prestataire de comptage divisionnaire, et non pas sur le temps précieux des gestionnaires du syndic.