La transition énergétique est à la fois une nécessité de politique nationale, une fantastique opportunité de création d’emplois durables, et une promesse d’amélioration du confort et du pouvoir d’achat de chacun… à la condition de devenir acteur de sa consommation.

En effet, comme le rappellent les experts européens, l’amélioration technique de l’efficacité énergétique des logements (meilleure isolation, dispositifs de ventilation, systèmes de chauffage performants, recours aux énergies renouvelables) ne contribuera que pour moitié à la baisse des consommations d’énergie et à celle des gaz à effet de serre. L’autre moitié ne peut donc venir que d’un meilleur usage par chacun des énergies.

L’évolution des comportements de consommation est donc une condition indispensable à la maîtrise individuelle de votre facture d’énergie, dont nous avons vu que les tarifs unitaires sont condamnés à augmenter fortement et rapidement.

S’il fallait encore s’en convaincre, deux faits mesurés en témoignent de façon éloquente.

La consommation réelle des logements de basse consommation

Le premier porte sur la consommation réelle des logements basse consommation. Véritable bouteille thermos parfaitement isolés, ils sont conçus pour que les consommations des cinq usages principaux de l’énergie ne dépassent pas 50 kWh/m2/an. Or on constate que les comportements de consommation habituels des occupants engendrent un doublement de ce seuil théorique.

Or on constate que les comportements de consommation habituels des occupants engendrent un doublement de ce seuil théorique.

Les bâtiments existants

Le deuxième se mesure sur les bâtiments existants. Comparons la consommation entre différents ménages, habitant dans des logements identiques d’un même immeuble.  Résultats : elle varie en moyenne de un à quatre avec des extrêmes de un à sept. Vous avez bien lu : de un à sept !
Il est urgent d’aller vers des comportements plus sobres.

 En copropriété comme dans l’habitat social, il paraît indispensable de permettre aux occupants de visualiser leurs consommations. Pour ce faire, il est nécessaire de disposer de repères par rapport aux standards ou par rapport aux consommations moyennes de leur immeuble. Le comptage individuel des énergies est essentiel, en plus d’être équitable. Mais disposer de compteur d’eau chaude individuel ou de répartiteur de frais de chauffage n’est qu’une première étape. Les web-services associés aux compteurs d’eau et répartiteurs de chauffage connectés sont indispensables pour atteindre les comportements les plus sobres et faire baisser le coût du chauffage collectif.

Suivi quotidien des consommations, alertes automatiques dès qu’une dérive apparaît, détection instantanée des fuites éventuelles, visualisation sur un portail web des écarts par rapport à un objectif mensuel de consommation ou par rapport à des standards, sont autant de services qui ont fait la preuve de leur efficacité pour réduire de 20 à 30% vos consommations sans altérer votre confort.

Avec les services de maitrise des consommations en copropriété et dans l’habitat social, nous avons tous la possibilité de devenir des acteurs de la transition énergétique.

GG

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