La prise de conscience de l’existence d’un effet rebond est apparue avec l’émergence des nouveaux immeubles BBC. Théoriquement limitée par construction à 50 kWh/m2/an, la consommation réelle de certains immeubles neufs atteint souvent 80 voire 100 kWh/m2/an, faute d’avoir su se protéger contre l’effet rebond.

En effet, en l’absence d’équipements permettant à l’occupant de devenir un consom’acteur, le comportement de consommation devient plus laxiste et génère un rebond des consommations réelles. C’est l’effet rebond.

Persuadé que la meilleure performance énergétique du logement génère une importante économie, le réflexe naturel consisterait à un certain laxisme dans le comportement de consommation.

Pour se prémunir contre cet effet rebond, il est donc indispensable de disposer d’informations sur ses consommations. A l’échelle du parc immobilier français, les experts estiment que 15 milliards d’euros d’économie complémentaires sont en jeu.

Le premier dispositif dont on vous parle souvent est bien évidemment l’individualisation des charges. Payer en fonction de sa consommation est en effet le premier moyen de rester sensibilisé. L’économie minimale engendrée par cette simple sensibilisation est de 15%. Il est même désormais prouvé qu’une sensibilisation accrue, grâce par exemple à l’envoi d’informations mensuelles sur les consommations de chacun permet de réduire de 10% supplémentaire la consommation individuelle.

Les équipements de régulation, associés aux RFC, sont également indispensables pour se prémunir contre l’effet rebond. L’occupant devient un consom’acteur dont le comportement actif pérennise les économies d’énergie obtenues sur le chauffage, l’éclairage, la consommation électrique et l’eau chaude sanitaire.

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