Les marchés immobiliers se segmentent en fonction de leur degré de modernité énergétique. Ce phénomène est constaté depuis de nombreuses années dans le tertiaire. Il apparaît également dans l’immobilier de logements, et nos voisins européens le constatent aussi.

Les labels environnementaux tels que Minergie en Suisse, Novoclimat au Québec ou d’autres aux USA engendrent des différences sur le prix de l’immobilier tertiaire. Des écarts moyens de 15% sur la valeur locative ont été observés. Désormais, c’est devenu un argument commercial. On parle de « valeur verte ». Le coût des charges d’énergie dans l’immobilier de logement a fait prendre conscience que cette « valeur verte » avait son importance.L’apparition des étiquettes énergétiques des logements a fait le reste. Les acheteurs estiment désormais pouvoir négocier à la baisse un logement dont l’efficacité énergétique est classée E. Au delà, qui voudrait aujourd’hui acheter un logement classé F ou G ?

La valeur verte est devenu un critère de sélection, et son absence une source de dévalorisation d’un bien immobilier. La rénovation énergétique qu’impose progressivement la Loi de transition Énergétique permet d’acquérir de la valeur verte. Plus la rénovation sera complète, plus votre copropriété se rapprochera des normes appliquées aux immeubles neufs, et plus vous revaloriserez votre patrimoine. L’ADEME a mené une étude qui conclut qu’en moyenne une rénovation énergétique complète permet d’accroître de 10% la valeur de son patrimoine immobilier. C’est la valeur verte.

Les audits énergétiques que vous devez avoir réalisés avant 2017 vous proposent différents scenarii de rénovation. Choisissez celui qui divise votre facture de chauffage par deux et les émissions de gaz à effet de serre par quatre. Le scenario « facteur quatre » crée une forte valeur verte en revalorisant votre patrimoine du montant de l’investissement engagé.

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