
La situation est de plus en plus tendue sur le marché de l’énergie, et ce pour différentes raisons. Vous pouvez consulter notre précédent article sur la hausse des prix de l’énergie.
La tribune du JDD évoque plusieurs causes :
L’énergie est un bien de première nécessité, la montée des prix obligerait les foyers les plus modestes à se priver de chauffage ou d’eau chaude dans les moments où ils en ont le plus besoin. C’est pourquoi il est important de prendre des mesures maintenant pour éviter une crise énergétique cet hiver.
Dans leur tribune, les énergéticiens récapitulent des solutions qu’ils ont déjà mis en place.
La tribune évoque également une “chasse au gaspillage” et rappellent l’adage bien connu chez ista :
Pour combattre efficacement le gaspillage, il faut d’abord bien connaître sa consommation. Au sein des logements collectifs, la répartition des frais de chauffage au réel permet à chaque locataire ou copropriétaire de connaître la consommation de son logement et d’agir pour la réduire. C’est aujourd’hui vital d’adopter cette solution dans les copropriétés et les logements sociaux.
Les répartiteurs de frais de chauffage installés sur chaque radiateur d’un logement servent à facturer chaque foyer en fonction de leur consommation réelle. Ils permettent aux habitants d’avoir pleinement conscience de leur consommation, de prendre les responsabilités qui en découlent et au final, d’être récompensés pour leurs efforts. À titre individuel, ils bénéficieront d’une facture plus légère, et pour le collectif, cela permet d’endiguer la montée des prix et de protéger l’environnement.
Les solutions proposées par les énergéticiens restent peu concrètes, ce sont des appels à la responsabilité individuelle que certains trouvent culpabilisants. C’est le cas notamment de Cédric Borel et Laurent Morel, les organisateurs du championnat de France des économies d’énergie. Ils répondent à la tribune des énergéticiens avec à leur tour une publication dans le journal du dimanche.
Ils y évoquent plusieurs exemples d’entreprises, d’écoles ou de collectivités qui parviennent à réduire fortement leurs consommations d’énergie en adoptant les bons gestes.
Cet effort collectif de sobriété est nécessaire à travers toute l’Europe où les marchés sont interconnectés et doit être maintenu sur le long terme afin d’atteindre la neutralité carbone au niveau national et européen.