
Selon la dernière étude publiée (datant de 2017) la consommation moyenne des chauffages collectifs représente 136 kWh/m2/an. C’est le résultat communiqué dans l’Enquête Chauffage collectif et efficacité énergétique publié par le SNEC.
Cette consommation suit déjà une tendance à la baisse depuis 2016 (142 kWh). Ce qui représente une économie d’énergie de 18%.
La bonne nouvelle, c’est donc que les performances énergétiques des bâtiments collectifs s’améliorent. Mais il existe des solutions pouvant nettement impacter ces améliorations.
Aujourd’hui, les énergies renouvelables se développent rapidement.
Les dispositifs d’aides et les nouvelles réglementations y participent grandement.
C’est ce qui permet de proposer des installations très économes en énergie. Il en existe plusieurs :
Les panneaux solaires hybrides, comme leur nom l’indique, produisent deux énergies complémentaires :
C’est une configuration optimale pour réduire les dépenses énergétiques d’un système de chauffage au sein d’un immeuble.
Pour parler plus concrètement, il suffit de 1,75m² de panneaux hybrides par logement pour atteindre le niveau «E3C1» (Bâtiment à énergie positive & réduction carbone).
Ils produisent de l’électricité (grâce au soleil) qui permet d’alimenter le chauffage électrique. Mais ce n’est pas tout.
La production thermique permet de générer de l’eau chaude sanitaire qui alimente les ballons de stockage.
Pour résumer, une grande partie des dépenses en électricité et en eau chaude est effacée de la facture.
De plus, le coût d’un panneau solaire hybride est grandement amorti par les subventions débloquées par l’État. Ce qui signifie donc que l’installation est rapidement rentabilisée.
Cette fois-ci, il s’agit d’un capteur qui ne produit que de l’eau chaude.
On peut donc parler plus précisément de “chauffe-eau solaire“ et non pas de “chauffage“ solaire.
Leur rendement varie entre 75 et 95% en fonction du type de panneau installé. Il existe deux systèmes de chauffe-eau solaire collectif :
La différence entre les deux concerne le stockage de l’eau chaude.
Pour la deuxième option, un ballon de stockage se situe dans chaque logement et est alimenté par les capteurs thermiques.
Là encore, l’installation est éligible aux aides de l’État. Attention cependant, il faut que l’installateur soit qualifié RGE Quali’sol.
Le tout, avant de prendre une décision, c’est d’évaluer le potentiel d’économie à faire.
Pour cela, vous devez d’abord réaliser une étude de rentabilité afin de connaître le potentiel de production d’énergie solaire de l’immeuble.
L’individualisation des frais de chauffage est également une méthode efficace pour mieux connaître les habitudes de consommation des habitants de l’immeuble. Cette méthode permet de mieux étudier la faisabilité du projet de chauffage solaire, mais aussi de réduire la consommation de chauffage de l’immeuble de 15 à 25% en moyenne.