![Contenthub Cover](/fileadmin/_processed_/9/2/csm_article_chauffage_collectif_ou_individuel_5fba15cf31.jpeg)
Dans un immeuble en copropriété, le chauffage représente la dépense la plus élevée des charges communes. Deux systèmes existent pour maintenir une bonne température pendant les saisons froides : le chauffage collectif et le chauffage individuel. Chacun de ces systèmes présente des avantages et des inconvénients.
Dans cet article, nous comparerons ces deux solutions afin de vous aider à déterminer laquelle est la plus adaptée à votre situation.
Le chauffage individuel : il est uniquement pour votre logement. Vous pouvez donc décider de gérer votre chauffage comme il vous entend, de l’allumer ou de l’éteindre quel que soit le moment de l’année.
Ce type de chauffage permet de contrôler la température de chaque pièce et encourage une gestion de la consommation d’énergie plus responsable. Par contre, il est coûteux à l’installation et à l’entretien et peut entraîner des factures élevées si l’on consomme excessivement.
Le chauffage collectif : est une installation commune à plusieurs logements. Le bailleur ou le gestionnaire de l’immeuble peut prendre des décisions comme l’entretien, le choix du fournisseur d’énergie et les dates de la période de chauffage.
Ce type de chauffage est plus économique lors de l'installation et il permet une gestion partagée des frais de maintenance et du combustible de chauffage. Par contre, il permet moins de contrôle sur la température, car il est souvent centralisé et commun à plusieurs appartements. Les résidents peuvent aussi être pénalisés par le comportement de leurs voisins si certains consomment plus que d’autres.
Si vous êtes propriétaire :
Il permet une autonomie dans la gestion de votre chauffage, une valorisation de votre bien, une transparence sur les consommations des copropriétaires qui payent exactement ce qu’ils ont consommé, le syndicat de copropriétaires représenté par le syndic est responsable de l’installation du dispositif d’individualisation des frais de chauffage.
Grâce au système de régulation de température cela contribue à réduire le montant des factures et l’impact environnemental de l’appartement.
Il faut noter que le coût d’installation et d’entretien est élevé. La responsabilité de la gestion est individuelle, il est possible de contrôler les consommations d’énergie et la température intérieure dans chaque pièce. Vous devez aussi choisir votre fournisseur pour votre contrat d’énergie et équipement de chauffe, ainsi que le technicien chargé de l’entretien. En cas de panne ou pour planifier la révision annuelle, chaque occupant est responsable de son système de chauffage.
Il permet un coût d’installation, d’entretien et de réparation partagé entre tous les copropriétaires, une maintenance simplifiée, un contrôle de la température intérieure limité et une faible maîtrise sur la part des charges allouées au chauffage.
Il permet un contrôle total de la température et de la facturation individuelle, donc une réduction de la note potentielle si on fait attention.
Il faut aussi noter que le coût de chauffage varie selon comportement et équipements et qu’il y a un risque de factures élevées, si on ne fait pas attention à sa consommation.
Il vous permet de ne pas avoir d’entretien à gérer et d’avoir une facturation plus stable.
Cela permet aussi de mutualiser les frais liés à l’installation de chauffage et de bénéficier d’un gain de place (ex : pas de chaudière dans le logement) et la possibilité d’un dépannage 24h/24.
Vous avez moins de contrôle sur la température, votre facturation et votre consommation est partagée et vous avez risquez d’avoir une note plus élevée en fonction des consommations des autres locataires. Cela ne dépend plus uniquement d’une seule personne et cela n’incite pas à faire des économies d’énergies, les factures sont généralement plus élevées si certains résidents ne font pas attention à leur consommation d’énergie.
Les normes en vigueur en France
Depuis le 31 décembre 2017, les immeubles qui ont une consommation supérieure à 120 kWh/m2/an sont dans l’obligation de recourir à l’individualisation des frais de chauffage.
Si vous avez une consommation qui est inférieure à 80 kWh/m2/an, vous n’avez aucune obligation d’installer des compteurs individuels.
Cette nouvelle norme va permettre de réduire la consommation énergétique, favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables et réduire l’impact environnemental des bâtiments.
Dès 2025, se chauffer exclusivement au gaz sera interdit dans l’habitat collectif neuf à cause des fortes émissions de gaz à effet de serre qui sont incompatibles avec la nouvelle réglementation thermique environnementale : la RE2020. Le secteur s’adapte et trouve des alternatives durables et performantes, comme par exemple la pompe à chaleur géothermique, biomasse ou encore le réseau de chaleur.
C’est l’énergie la moins coûteuse mais une énergie fossile qui tend à disparaître.
Dès le 1er janvier 2025, la réglementation énergétique et environnementale a d’ailleurs interdit les chaudières 100% gaz dans les appartements collectifs neufs. Dans un immeuble ancien, il sera toujours possible de remplacer une ancienne chaudière à gaz par un modèle plus performant.
Avec le chauffage collectif, les logements sont équipés de radiateurs dans lesquels circulent de l’eau chauffée au gaz. Cela permet de fournir du chauffage et/ou de l’eau chaude dans tous les appartements.
La chaudière individuelle au gaz est également très présente dans l’habitat collectif et assure généralement le chauffage ainsi que la production d’eau chaude.
Les radiateurs électriques sont très présents dans les appartements pourvus d’un chauffage individuel car ils sont pratiques, peu encombrants, simples à installer et abordables à l’achat.
Malgré la hausse du prix de l’électricité, ce mode de chauffage reste très populaire.
Cependant, l’efficacité de ces appareils est très variable car certains sont de dernière génération avec notamment une régulation automatique, tandis que d’autres modèles sont plus anciens et moins performants.
La chaudière au fioul collective permet d’offrir un bon confort thermique, mais elle reste polluante et les alternatives moins polluantes, sont favorisées. L’installation d’une chaudière au fioul est interdite depuis le 1er juillet 2022, ce qui fait aussi qu’elle est moins présente dans les copropriétés.
La chaudière à bois est adaptée aux petites copropriétés qui nécessitent une puissance inférieure à 200 kW. Il s’agit le plus souvent d’une installation mixte avec une chaudière à bois et à gaz, qui alimentent un circuit d’eau chaude pour radiateurs.
Nous allons vers une gestion plus écologique de l’énergie, notamment grâce à l’évolution des normes législatives, comme l'individualisation des frais de chauffage, l’interdiction du gaz et la hausse des prix des énergies fossiles. Par conséquent, il est préférable de privilégier les solutions de chauffage comme les énergies renouvelables.
Dans les logements collectifs en copropriété, le choix du mode de chauffage dépend de la copropriété et les résidents ne peuvent pas choisir le type de chauffage qui sera utilisé.
Toutefois, le chauffage collectif est souvent plus économique que le chauffage individuel.
La solution d'individualisation des frais de chauffage permet de bénéficier des mêmes avantages que le chauffage individuel, tout en bénéficiant des économies financières.
Ainsi, ista propose une solution d’individualisation des frais de chauffage avec compteur individuel, qui offre aux utilisateurs une économie comparable à celle du chauffage individuel avec notamment l’installation de répartiteurs de frais de chauffage.
Ce répartiteur de chauffage permet de calculer la consommation de chauffage de chaque logement, afin que chaque résident paie uniquement sa propre consommation, ce qui se rapproche ainsi du modèle de chauffage individuel.
En adoptant cette solution, vous pouvez non seulement réduire vos coûts, mais aussi adopter des comportements énergétiques plus responsables. Passez par un expert pour la mise en place de l’individualisation des frais de chauffage dans votre copropriété !